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Comme tu le sais certainement, l’endurance est la capacité à maintenir dans le temps un certain niveau d’intensité exigée. D’un point de vue plus scientifique, on définit l’endurance comme l’aptitude à maintenir un effort d’une intensité relative donnée pendant une durée prolongée.
En revanche, sais-tu en quoi l’endurance est importante pour le sportif et comment travailler cette compétence ? Quels sont les bienfaits des exercices d’endurance ? Cet article permet de répondre à toutes tes questions !
Qu’est-ce que l’endurance ?
L’endurance relève du sport mais pas seulement. En sport, mais aussi de manière générale pour les efforts physiques, l’endurance fait intervenir les facteurs suivants :
- Endurance cardiovasculaire et respiratoire : le cœur et la respiration doivent fournir un apport en oxygène suffisant pour maintenir l’intensité voulue
- Endurance musculaire : le travail prolongé fait notamment intervenir les fibres musculaires de type 1
- Résistance morale à la fatigue.
L’endurance s’effectue en aérobie, c’est-à-dire en utilisant l’oxygène pour transformer, par oxydation, les réserves (glucides et lipides) en énergie mécanique.
On distingue deux types d’endurance :
L’endurance fondamentale :
Elle correspond à un travail en aérobie d’intensité modérée (60-70% de la fréquence cardiaque). À ce niveau d’intensité, le sportif travaille sans s’essouffler. C’est l’allure d’une sortie tranquille. L’endurance fondamentale est la base de l’entraînement en endurance, un passage obligé pour progresser.
L’endurance active :
Elle correspond à une intensité d’un cran au-dessus de l’endurance fondamentale (80-90% de la fréquence cardiaque). Le sportif produit de l’acide lactique en quantité non négligeable que son organisme doit combattre. Il ne parle plus avec aisance et doit s’interrompre régulièrement pour reprendre son souffle.
- Pourquoi travailler son endurance ?
Pratiquer une activité d’endurance aide à rester en bonne santé. Le sport d’endurance protège de l’hypertension, des surcharges en sucres et des surcharges en graisses, trois facteurs responsables de l’encrassement des artères et des maladies cardiovasculaires. En plus, de fortifier le cœur qui, on le rappelle, est un muscle, l’endurance renforce les facultés respiratoires et permet d’avoir une peau et des organes mieux vascularisés. Grâce à une souplesse des vaisseaux sanguins en les dilatant lors de l’effort, la peau mieux vascularisée gagne ainsi en éclat.
En plus d’être bon pour le corps, la forme physique et l’exercice pendant la vieillesse sont aussi bons pour la tête et l’esprit.
Nous te rappelons aussi que ce type de sport est un excellent moyen de perdre des graisses et d’affiner sa silhouette à condition de suivre une bonne alimentation en parallèle. Puis comme toute activité physique, il aide à se libérer du stress et de l’anxiété et favorise donc le bien-être.
Lors d’une activité sportive, l’organisme libère des endorphines, ou endorphines, des neurotransmetteurs aux propriétés analgésiques. On les appelle à juste titre, hormones du bien-être ou hormones du bonheur.
Comment travailler son endurance ?
Avant de vouloir améliorer son endurance, tu dois savoir qu’il s’agit d’un travail sur le long terme. Ainsi, l’endurance se construit petit bout par petit bout à force d’un entraînement continu. Mieux vaut s’entraîner un peu mais assez régulièrement que beaucoup sur une certaine période.
En ce sens, n’oubliez pas l’échauffement avant de faire un ou plusieurs exercices d’endurance pour éviter les blessures car se blesser c’est s’arrêter, et donc perdre petit à petit les bénéfices des entraînements réalisés. En adoptant un entraînement sur le long terme, le corps va alors s’adapter progressivement à l’effort que tu lui demandes de fournir souvent. C’est à l’échelle de plusieurs mois ou d’une année que l’on va pouvoir apprécier sa progression.
Courir lentement peut te sembler contre-progressif mais cela fait bel et bien progresser ! C’est lors de cette course que tu utilises l’endurance fondamentale qui va te permettre de construire la base d’une bonne endurance. Même si tu as l’impression de traîner, insiste ! Le réel progrès se perçoit lorsqu’on se rend compte que les footings deviennent faciles à courir et que c’est un plaisir d’en faire !
Une fois la prise d’habitude ressentie, ne pas hésiter à ajouter un peu d’intensité en s’essayant à la course rapide. L’idéal est de coupler les deux en variant les allures. Par exemple, selon le nombre de fois où tu cours chaque semaine, essaye d’intégrer un fractionné et/ou une séance de seuil. Le corps va ainsi devenir polyvalent.
Les footings longs aident également à améliorer son endurance, ce qui va permettre de pousser l’organisme à s’adapter à courir plus longtemps et qui est la base même de l’endurance. C’est cette sollicitation supplémentaire et inhabituelle qui va permettre au corps de se renforcer. Attention à ne pas abuser non plus, afin d’éviter une blessure ou de la fatigue supplémentaire. Un footing de 1h15 chaque semaine est largement suffisant pour activer ce développement de l’endurance générale.
On peut également varier davantage l’entraînement avec un entraînement croisé. La course à pied c’est bien mais, on peut aussi s’exercer en faisant d’autres sports. On peut améliorer son endurance en faisant du vélo, de la natation, de la randonnée ou encore du rameur.
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Sources :
https://www.sport-passion.fr/conseils/bienfaits-endurance.php https://www.running-addict.fr/conseil-running/endurance-fondamentale-course-a-pied/ https://www.running-addict.fr/conseil-running/comment-ameliorer-son-endurance/ https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Endurance.html https://musculation.ooreka.fr/astuce/voir/332466/bienfaits-de-l-endurance
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